PESSAC Magonty
- Vues du ciel en
1950 - 1961 - 1970 - 1976 - 1989 - 1997
Témoignage
de Robert Droux le 26 septembre 2001: Etat du quartier de Magonty en
1946
Avant 1945, le quartier de Magonty était
essentiellement une zone agricole (162 habitants au recensement de 1936)
Voierie:
que des chemins forestiers, gravés et dénommés : chemin de la
Poudrière, de Magonty, du Merle, de Romainville, avec en
distinguo :
l’allée des Fauvettes. D’innombrables
trous de poule se faisaient et se remplissaient d’eau à chaque
pluie ! Le
maire Cohé nous dépêchait un cantonnier et un tombereau de grave
pour y remédier. Et, bien sûr, aucune lampe d’éclairage public.
École:
inexistante. Les enfants allaient, à pied, au Groupe Scolaire Pierre
Castaing, quartier de France, en empruntant des sentiers à travers
les bois, passaient le Peugue sur un pin servant de pont, en créant
l’inquiétude des parents.
Assainissement:
nul, les eaux usées étaient évacuées dans des puisards
individuels. Les
eaux de pluie débordaient des fossés et du Peugue qui, au S
du chemin de la Poudrière
rendait
la circulation à la fois difficile et dangereuse. Les riverains du
chemin de Romainville devaient emprunter l’allée des Princes
(privée) pour accéder à leur domicile.
Transports:
aucun moyen, l’arrêt du tramway le plus proche était route
d’Arcachon, soit à 1,900 km du centre du quartier.
Téléphone:
un seul habitant, mandataire aux Capucins-Bordeaux
disposait d’un poste, chemin de la Poudrière.
Le
quartier de Magonty était bien isolé et peu d’habitants
possédaient une voiture.
Adductions
d’eau et gaz: néant,
chacun avait son puits et ses bouteilles de gaz.
Habitat:
les terrains en bordure du chemin de Romainville, dénommés
Lotissement Jardins, étant non edificandi, mais nombreux étaient
les propriétaires qui, au lendemain de la guerre, et connaissant la
crise du logement, avaient construit leur légère habitation.
Approvisionnement:
une petite épicerie chemin de Magonty, dont la commerçante faisait
la tournée des chemins avec sa bien connue C4 ! Un boulanger de
Gazinet passait pour vendre du pain.
Vie
civile: pour remplir son
devoir d’électeur, le Magontin devait se rendre à France-Groupe
scolaire et, pour certains à Toctoucau.
Sources:
Site de la Fédération de Quartier de Magonty
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